Filtres
Type d'information
Secteur
Zone géographique
Période
Tri

Lancement de la réforme de la périnatalité : la DGOS « exclut l’ANDPE et les infirmiers de la périnatalité » (Communiqué)

Imprimer la liste
Share

Le 14 février 2018, l’ANPDE était reçue par la DGOS dans le cadre du projet de réforme des autorisations sanitaires portant notamment sur le décret de périnatalité. Lors de cette réunion l’ANPDE a été entendue notamment sur les problématiques de terrain auxquelles sont confrontées les professionnels. La DGOS confirmait alors l’apport de l’association et l’intégrait de fait dans le groupe de travail et de réflexion du décret.

C’est par la presse que l’ANPDE apprend le lancement des travaux avec une première réunion de travail ce vendredi 6 juillet 2018. Malgré les multiples sollicitations ces derniers jours de l’association représentant les professionnels de la petite enfance auprès du Ministère, aucun membre de la profession infirmière ne sera présent lors de ces réunions devant, à l’issue, fixer la composition des équipes soignantes et notamment le nombre d’infirmières puéricultrices en unité obstétrique, de néonatalogie, de réanimation néonatale et en soins intensifs néonataux. Précisons que cela concerne également les « infirmières expérimentées en néonatologie ».

En outre, ce décret précise également les conditions d’accueil des parturientes, des mères et des nouveau-nés avec notamment l’aspect primordial favorisant la relation et le lien mère- enfants. Rappelons qu’il s’agit à travers cette mission du rôle majeur de l’infirmière puéricultrice. Aussi, est-il navrant que la DGOS dans son projet de décret fasse l’économie, de nouveau, du savoir-faire des professionnels dès lors qu’il s’agit de la profession infirmière.

La DGOS a rappelé aux représentants de l’ANPDE que ces réunions étaient exclusivement réservées aux Collèges Nationaux professionnels. Si les collèges médicaux sont représentés, il est à déplorerl’absence de sollicitations tout à la fois de l’ANPDE et du Collège Infirmier Français (CIF).

Face à la priorité donnée par le gouvernement à la politique de santé de l’enfant et les discours mettant en avant le rôle des infirmières puéricultrices, l’ANPDE s’interroge sur les raisons qui poussentaujourd’hui la DGOS et le Ministère à mener ces réflexions concernant l’exercice professionnel des infirmiers avec pour seuls interlocuteurs les représentants médicaux.

www.anpde.asso.fr

PJ

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Share