Dans une lettre ouverte adressée à la ministre, le SMPS porte « le profond désarroi des directeurs d’hôpital […] »
« Le SMPS est bien sûr attaché à la meilleure allocation des deniers publics, et à la nécessité d’optimiser les organisations et de rendre compte à la collectivité. Il n’en reste pas moins vrai que le climat social est aujourd’hui dégradé dans beaucoup d’hôpitaux, ce qui ne saurait relever de la responsabilité exclusive des équipes de direction, qui travaillent le plus souvent en harmonie avec le management médical et soignant, en application des politiques publiques.
Pourtant, il ne se passe pas une semaine sans qu’un chef d’établissement, ou son équipe, ne soient désormais l’objet de menaces, d’insultes ou de séquestrations.Ces professionnels sont mis en cause dans les médias locaux, régionaux et nationaux, avec toutes les répercussions personnelles et parfois familiales que l’on connaît.
Le SMPS se positionne systématiquement en soutien, mais la multiplication de ces situations implique à mon sens une réflexion rapide et une action explicite des pouvoirs publics (protection fonctionnelle tout autant que soutien solennel), afin de préserver et de soutenir des fonctionnaires qui font leur travail avec conscience et rigueur. Ne pas le faire reviendrait à cautionner les événements dramatiques qui se profilent inéluctablement. »
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