En 2017, pour la première fois, le résultat d’exploitation des entreprises de la répartition pharmaceutique est négatif : 23 millions de perte pour un chiffre d’affaires de 17 milliards d’euros. Avec leurs 12 000 collaborateurs, les répartiteurs pharmaceutiques assurent chaque jour le stockage, le contrôle et la livraison de 6 millions de boîtes de médicaments aux 22 000 pharmacies du territoire.
Depuis plusieurs années, la répartition pharmaceutique alerte les pouvoirs publics sur la crise économique qui touche la filière, conséquence de près de 10 ans de mesures gouvernementales défavorables au secteur. Ce constat fait craindre à très court terme une rupture d’égalité d’accès aux médicaments pour tous les Français et une fragilisation du maillage officinal avec des pharmacies dans les zones rurales et reculées, qui seraient moins bien desservies.
Depuis plusieurs années, la répartition pharmaceutique alerte les pouvoirs publics sur la crise économique qui touche la filière, conséquence de près de 10 ans de mesures gouvernementales défavorables au secteur. Ce constat fait craindre à très court terme une rupture d’égalité d’accès aux médicaments pour tous les Français et une fragilisation du maillage officinal avec des pharmacies dans les zones rurales et reculées, qui seraient moins bien desservies.
Pour rappel, c’est l’Etat qui encadre les missions de service public assurées par ces entreprises privées et qui fixe leur niveau de rémunération.
La répartition pharmaceutique demande aux pouvoirs publics la refonte globale et la revalorisation de sa rémunération en instaurant notamment pour les génériques un forfait permettant de couvrir les frais de distribution supportés par les entreprises (la rémunération perçue pour la distribution d’une boîte de générique est 3 fois inférieure à celle perçue pour la distribution d’un princeps alors que les coûts de traitement sont identiques).
Contact presse : Laure Curien, tel.01 40 07 98 27, laure.curien@comfluence.fr