Alors que vient de se dérouler la 4è Conférence Internationale sur le myélome multiple à Mandelieu, vous trouverez ci-dessous une nouvelle étude publiée en ligne le 24 septembre dans la revue Blood et un communiqué d’Adaptive Biotechnologies.
Ils confirment l’intérêt de détecter et mesurer la maladie résiduelle minimale (MRM) à partir de l’ADN d’un échantillon de moelle osseuse du patient.
Dans cette étude menée par l’Intergroupe Francophone du Myélome (IFM), la négativité profonde à la MRM était le facteur pronostique le plus puissant de la survie sans progression, quels que soient le traitement, le facteur de risque et le stade de la maladie.
Comme le souligne le Pr Hervé Avet-Loiseau, Directeur du laboratoire de génomique du myélome au Centre universitaire de cancérologie de Toulouse « dans cette étude, les patients ayant obtenu une négativité MRM grâce au test SNG MRM, capable de détecter une cellule de myélome unique sur un million de cellules saines, ont obtenu de meilleurs résultats, quels que soient le traitement, les facteurs de risque et le stade de la maladie. Étant donné que les patients négatifs à la MRM peuvent encore rechuter, ces résultats démontrent l’importance d’évaluer les patients lors du diagnostic et de les surveiller tout au long du traitement et de la rémission. Ils suggèrent qu’on pourrait utiliser cette approche pour adapter les stratégies de traitement à de futurs essais cliniques.?»
La FDA vient d’accorder la désignation De Novo au test clonoSEQ d’Adaptive Biotechnologies, 1er de sa génération, servant à détecter et à surveiller la MRM dans les cancers lymphoïdes (voir communiqué joint).