Une diminution de 25% du risque de cancer a été observée chez les consommateurs « réguliers » d’aliments bio, par rapport aux personnes qui en consomment moins souvent. C’est ce que révèle une étude épidémiologique menée par une équipe de l’Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM, grâce à l’analyse d’un échantillon de 68 946 participants de la cohorte NutriNet-Santé.
Bien que le lien de cause à effet ne puisse être établi sur la base de cette seule étude, les résultats suggèrent qu’une alimentation riche en aliments bio pourrait limiter l’incidence des cancers. Des travaux complémentaires sont toutefois nécessaires pour la mise en place des mesures de santé publique adaptées et ciblées. Cette étude est publiée dans le JAMA Internal Medicine le 22 octobre 2018.
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Contact scientifique
Emmanuelle Kesse-Guyot : e.kesse@uren.smbh.univ-paris13.fr – T. 01 48 38 89 32
Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistiques Sorbonne Paris Cité (Inra, Inserm, Université Paris 13, CNAM) ; équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle