« Nous nous félicitons que le gouvernement ait pris ses distances avec les insatisfaisantes conclusions du 4 octobre de Santé Publique France et que la Ministre de la Santé Agnès Buzyn « trouve insupportable que ces cas groupés soient restés sans explications ».
Sous la pression médiatique et celle des politiques (avec la conférence de presse que j’ai organisée jeudi au Parlement européen à Paris, avec notamment les deux anciennes ministres Mme Delphine Batho et Corinne Lepage) et des victimes, le gouvernement nous donne partiellement raison et demande une étude à l’Anses comme nous l’exigions pour examiner les hypothèses environnementales (pesticides, autres facteurs de pollution environnementale).
Reste maintenant à renforcer la surveillance des malformations sur l’ensemble du territoire (seul 1/5eme du territoire est aujourd’hui couvert) en soutenant des structures et les registres régionaux (dont la Ministre de la Santé a reconnu le rôle d’utilité sociale et scientifique) et notamment le Remera (registre des malformations en Auvergne / Rhône-Alpes) et en maintenant l’épidémiologiste Emmanuelle Amar et son équipe en poste. Nous demandons d’ailleurs à l’INSERM de confirmer sa volonté de soutenir financièrement le REMERA. »
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