Malgré les messages de prévention reçus de plus en plus tôt, la France compte encore 12 millions de fumeurs quotidiens, dont les étudiants qui sont relativement nombreux à fumer. A l’occasion de la 3èmeédition du #MoisSansTabac qui aura lieu en novembre, la SMEREP fait le point sur les étudiants et lycéens fumeurs.
Étudiants et Lycéens : une part importante ont déjà consommé du tabac
Chez les étudiants :
Selon l »enquête Santé 2018 conduite par Opinion Way* pour la SMEREP, 24% des étudiants se déclarent fumeurs occasionnels ou réguliers (contre 26% l’an passé).En effet, ils sont 12% à déclarer fumer tous les jours.
En 2018, l’expérimentation de la cigarette est moins importante chez les étudiants au sein des filières en sciences et des futurs ingénieurs où 86% des étudiants sont non-fumeurs.
Chez les lycéens :
Côté lycéens français, 14% se disent actuellement fumeurs de manière régulière ou occasionnelle.
90% des lycéens en filière générale se déclarent non-fumeurs, versus 78% des lycéens en filière professionnelle.
Préserver sa santé et son porte-monnaie : des motivations principales pour l’arrêt de la cigarette pour les étudiants
Parmi les étudiants fumeurs (24%), plus des ¾ souhaitent arrêter de fumer.Les principales raisons évoquées sont liées à la santé(57%) et au coût du tabac(52%).
De plus, pour 25% des étudiants il s’agit d’éviter les effets esthétiques(dents jaunes, qualité du teint, haleine…)
Aussi l’étude SMEREP révèle que les étudiants souhaitant arrêter de fumer déclarent pouvoir le faire par la volonté seule(60% des étudiants français), ou encore par l’hypnose(17%). La cigarette électronique est un nouveau facteur à prendre en compte puisque19% pense que c’est un bon moyen de sevrage.
Enfin, sur la totalité des étudiants se déclarant non-fumeurs, 4% sont des ex-fumeurs. Ils sont 7% dans la région Sud-Est.
Au niveau régional :
Dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, les raisons de santé sont majoritairement évoquées (86% et 69% réciproquement) versus 46 % en Ile-de-France.
Dans le Sud-Est, ce sont les raisons financières (55%) qui sont évoqués en premier lieu devant les raisons de santé (53%). Les raisons financières sont évoquées également majoritairement dans le Sud-Ouest (78%).
S’agissant des effets esthétiques, ils sont 33% dans la région Nord-Ouesta souhaité arrêter la cigarette pour cette raison, contre 18% en Ile-de-France.
Hormis la volonté qui est le moyen le plus cité, une disparité régionale existe quant aux moyens évoqués pour arrêter de fumer.
Dans la région Sud-Ouest et le Nord-Ouest, c’est ensuite l’hypnose (33% et 19% respectivement) qui est cité.
Dans la région Sud-Est et Nord-Est, c’est la cigarette électronique (27% et 25% respectivement) qui est cité.
En Ile-de-France, c’est le patch (16%) puis la cigarette électronique (14%) qui sont les plus cités.
Nord-Est et Sud-Est : des régions où il y a respectivement le moins de fumeurs et le plus d’ex fumeurs
D’après l’étude de la SMEREP, la région Sud-Est est la région qui dispose du plus grand nombre d’étudiants ayant déjà fumé (1 étudiants sur 3, versus 1 étudiants sur 4 dans les autres régions). Cependant, ils sont les plus nombreux à se déclarer ex-fumeur (7%) que dans les autres régions (2 à 5%).
En ce qui concerne les régions où les lycéens fument le moins, 90% des lycéens habitant dans le Nord-Est sont non-fumeurs, suivi par l’Ile-de-France avec 86% de non-fumeurs, et par la région Sud-Est avec 85% de non-fumeurs dans les lycées.
*Etude Opinion Way pour la SMEREP réalisée par un questionnaire en ligne du 19 avril au 21 mai 2018 auprès de 1 001 étudiants et 1 000 lycéens de France.
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