Plus de 175 associations de bénévoles en soins palliatifs s’unissent
pour promouvoir l’accompagnement de la vie jusqu’au bout et dire non à l’euthanasie.
Quotidiennement, à travers toute la France, des femmes et des hommes accompagnent les patients et leurs proches dans les derniers moments d’une existence. Ils sont présents là où beaucoup se dérobent, partout où l’on dispense des soins palliatifs, témoins de notre humanité auprès d’eux.
Ces accompagnants en soins palliatifs ne font jamais part d’aucun engagement religieux, politique ou philosophique, se présentant même par leurs seuls prénoms, au nom de valeurs humanistes.
Si, collectivement, les bénévoles en soins palliatifs offrent plusieurs centaines de milliers d’heures de présence annuelles, ils sont auprès de chacun dans des principes fermement établis de non-jugement, d’écoute, de respect de l’altérité et de confidentialité, avec un infini respect pour la singularité de toute vie.
Cette culture ne les prédispose pas à prendre une parole publique et à entrer dans une posture militante, mais à privilégier leur action discrète et silencieuse. De fait, malgré leur nombre, malgré le temps consacré, et bien qu’ils soient parmi les rares membres d’associations à avoir une connaissance personnelle, intime et régulière de ces situations, les bénévoles ne cherchent pas à se faire entendre. Pour autant, il ne leur est pas acceptable de constater que, profitant de cette discrétion, ils soient parfois dénigrés.
175 associations d’accompagnants bénévoles ont décidé de s’unir pour porter aujourd’hui ce message ; ils entendent que soient prises en compte les volontés et les besoins réels des malades et que, plutôt que d’occuper le pays avec des débats récurrents sur l’euthanasie, l’attention soit portée sur le développement des soins palliatifs, afin qu’ils soient enfin accessibles partout et par tous, conformément à la loi.
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