Selon le Quotidien du médecin, une plainte ordinale a été déposée par le ministère de la Santé à l’encontre de la présidente du Syndicat National des Médecins Remplaçants des Hôpitaux ( SNMRH).
https://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2018/11/12/plainte-du-ministere-de-la-sante-contre-le-syndicat-des-medecins-remplacants-des-hopitaux_862762
L’UFML-Syndicat dénonce avec la plus grande fermeté, l’atteinte à la liberté syndicale et à la confraternité ainsi manifestée par la ministre des solidarités et de la Santé.
Le ministère a demandé à l’Ordre national des médecins une suspension d’exercice de trois mois reprochant à notre consoeur et au SNMRH d’avoir publié une liste des hôpitaux appliquant le décret d’application de la loi de santé 2016, qui met en oeuvre une contractualisation entre un praticien remplaçant d’une spécialité en tension dans un établissement (anesthésie, urgences, réanimation, obstétrique) et une direction hospitalière.
Ce décret permet au directeur d’hôpital de payer au maximum 1 404,05 euros brut pour 24 heures de travail depuis le 1er janvier 2018 – cette rémunération baissera à 1 287,05 euros en 2019, puis 1 170,04 euros à partir de 2020.
Selon le ministère cette action syndicale porte atteinte à la continuité des soins.
L’UFML-Syndicat rappelle qu’elle a initié la même action en publiant la carte des lieux où ne pas s’installer qui liste les municipalités :
-dont les maires prônent la coercition des médecins
-installent mages et guérisseurs dans les maisons médicales
– pour lesquelles les élus se sont engagés pour inclure les médecins dans les réseaux de soins
-et les hôpitaux dans lesquels les médecins dénoncent les sous-effectifs et les conditions de travail mettant en danger la sécurité des patients.
L’UFML-Syndicat a expliqué son action sur son site :https://www.ufml-syndicat.org/installe-toi-la-ou-pas/
L’UFML-Syndicat est solidaire du SNMRH et demande à être aussi attaqué pour la publication de sa carte.
L’UFML-Syndicat rappelle ici l’atteinte à la liberté d’action syndicale et une action syndicale qui contrevient à la politique ministérielle.
En réaction l’UFML-Syndicat appelle les médecins à s’opposer à l’application de toutes décisions du ministère de la Santé et en particulier à l’utilisation du DMP tant que celui ci n’aura pas retiré ses plaintes à l’encontre de notre consoeur et des membres du SNMRH !
L’UFML-Syndicat se réserve la possibilité de porter plainte contre la ministre de la Santé et devant l’ordre des médecin pour non confraternité.