En cette veille de Journée mondiale de lutte contre le sida, AIDES et les dix plus grandes associations de santé et de lutte contre le sida appellent M. Macron à tout mettre en œuvre pour mettre fin à cette pandémie.
Un million de morts par an. Deux par minutes. Près de deux millions de nouvelles contaminations. Et toujours 15 millions de malades privés de traitements anti-VIH, dont plus d’un million d’enfants. Voilà le terrible bilan de l’épidémie de sida dans le monde en 2017. Un bilan d’autant plus insupportable que des traitements efficaces sont disponibles pour quelques dollars par mois. Des traitements qui sauvent la vie de personnes touchées, et empêchent la transmission du virus. « L’accès universel aux traitements permettrait de sauver chaque année un million de vies, de stopper les nouvelles contaminations et d’arrêter l’épidémie. Nos dirigeants-es peuvent agir. Ils doivent agir », explique Aurélien Beaucamp, président de AIDES.
Une tribune initiée par AIDES et signée par 10 grandes associations de lutte contre le sida a été publiée ce jour sur le Huffington Post et Franceinfo.fr. Assortie d’une pétition sur change.org, cette tribune exhorte le président Macron et les chefs-fes des États les plus riches du monde à faire preuve d’ambition et courage politique, en augmentant leur contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Trois pandémies qui continuent à tuer 2,6 millions de personnes par an et qui, pourtant, pourraient être éradiquées.
2019, année décisive pour la lutte mondiale contre le sida.
Le 10 octobre 2019, pour la première fois en France, les pays les plus riches du monde se réuniront afin de décider de leurs contributions à la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois ans à venir. Un rendez-vous historique qui doit faire de l’accès universel aux traitements une ambition mondiale. Selon les calculs du Global Fund Advocates Network(GFAN), il manque 1 milliard de dollars par an au Fonds mondial pour élargir de façon significative l’accès aux traitements anti-VIH et endiguer durablement l’épidémie. Soit 0,0012% de la richesse mondiale pour mettre fin au sida.
« Il nous reste 10 mois. 10 mois pour générer une prise de conscience planétaire. 10 mois pour faire en sorte que plus aucun-e malade ne soit privé-e de traitement. 10 mois pour que la France mobilise ses partenaires, fasse de 2019 une année charnière et ouvre le chemin d’un monde sans sida » conclut Aurélien Beaucamp.
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