Le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) recommanderait aux ministères de la santé et de l’intérieur de mettre en place un numéro unique d’urgence, le 112.
La CSMF ne s’oppose pas au regroupement des trois numéros actuels pour les urgences (15, 17, 18) au profit du numéro d’urgence européen, le 112, à condition que soit créé en parallèle un numéro national unique et spécifique, tel que le 116 117, pour la permanence des soins en médecine générale, en lien avec les structures et associations de permanence de soins de ville. Il est indispensable de distinguer les urgences vitales ou graves, qui nécessitent d’appeler le Samu ou les pompiers, du besoin de joindre facilement le médecin de garde en médecine générale.
Les expérimentations dans plusieurs départements montrent que les patients savent trier les urgences vitales des appels à la médecine générale, lorsqu’un numéro spécifique est clairement identifié. Ces systèmes désengorgent alors nettement les centres d’appels des SAMU et par conséquence, les services d’urgences hospitalières.
La CSMF appelle les autorités à mettre en place des solutions cohérentes, efficaces et coordonnées en distinguant la permanence des soins de ville, des situations d’aide médicale d’urgence pour mieux répondre aux besoins des Français.
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