Les bactéries disposent, naturellement, d’un grand nombre de stratégies pour résister aux antibiotiques. Et cette palette pourrait bien être encore plus diversifiée que ce que l’on pouvait imaginer. C’est ainsi que des chercheurs de l’Institut Pasteur, en collaboration avec l’Inserm, l’Inra, le CNRS et l’Institut Weizmann des Sciences d’Israël, viennent de mettre en évidence chez la bactérie Listeria monocytogenes un mécanisme de résistance totalement inédit. En effet, en présence d’antibiotiques qui ciblent les ribosomes et bloquent la synthèse protéique, ces bactéries sont capables de scinder en deux leurs ribosomes afin de relancer la production de protéines. Un mécanisme rendu possible grâce à l’expression du gène hflXr. Ces résultats ont été publiés le 13 décembre 2018 dans la revue PNAS.
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