A l’issue de sa campagne de vaccination annuelle, Klesia, groupe de protection sociale qui assure les salariés de près de 9 officines de pharmacie sur 10, dresse le bilan de son service de vaccination antigrippale et fait le point sur la perception des pharmaciens sur cette action de prévention santé.
Une hausse de la couverture vaccinale en officine
L’engagement de la Ministre de la santé pour l’amélioration de la couverture vaccinale (notamment celle des professionnels de santé) et l’expérimentation de la vaccination antigrippale en pharmacies de populations recommandées (femmes enceintes, personnes âgées de plus de 65 ans ) ainsi que la prise en charge du coût du vaccin par Klesia pour les salariés d’officine semblent porter leurs fruits. En effet, le nombre de pharmacies ayant mis en uvre une opération de vaccination en 2018 a été multiplié par 3 par rapport à 2017 (3 276 pharmacies concernées en 2018), tout comme le nombre de salariés vaccinés, s’élevant cette année à 13 500.
Un impact positif qui a notamment permis de sensibiliser de nouvelles pharmacies et de vacciner des salariés pour la première fois : 54 % des titulairesont déclaré organiser une campagne de vaccination pour leur personnel pour la première fois. Cette opportunité a été saisie par les salariés, qui ont déclaré à 33 % se faire vacciner contre la grippe pour la première fois (26 % en 2017).
Protection du personnel et prévention : les titulaires d’officine sont convaincus
La vaccination en officine remporte l’adhésion des titulaires qui y voient une démarche rapide et efficace de prévention pour leur personnel : 96 % des titulaires ayant mis en place l’opération en 2018 souhaite la renouveler en 2019. Le même nombre se déclare satisfait de l’action de prévention menée par Klesia, dont plus de la moitié déclare même être « tout à fait satisfait ».
L’importance d’une telle démarche de prévention et la lutte contre l’absentéisme sont particulièrement mises en avant par les titulaires. Lorsqu’on leur demande les raisons du déploiement de la vaccination contre la grippe dans leur pharmacie cette année, 83 % soulignent l’importance de faciliter cet acte de prévention directement sur le lieu de travail, 80 % souhaitent avant tout protéger leurs équipes et lutter contre l’absentéisme et 69 % veulent encourager cette démarche. Viennent ensuite la volonté de protéger les patients les plus fragiles (59 %), ainsi que l’opportunité d’une telle démarche car la prise en charge financière des vaccins par Klesia est intégrale (54 %).
Une opportunité majoritairement saisie par des salaries encore indécis
En pleine expansion dans les officines, la vaccination antigrippale est appréciée des salariés qui se saisissent de cette opportunité pour se faire vacciner. Parmi les primo-vaccinés notamment, seul 23 % avaient prévu de le faire cette année, soit 70 % qui l’ont fait par opportunité démontrant que la proposition de la vaccination sur le lieu de travail permet d’augmenter considérablement la couverture vaccinale des professionnels de santé. Ce sont d’ailleurs plus de 90 % des salariés vaccinés cette année qui souhaitent que l’opération soit reconduite chaque année.
Concernant les salariés non vaccinés dans les officines ayant déployé l’opération, ils souhaitent quand même majoritairement que ce service soit à nouveau proposé l’hiver prochain (78 %) et déclarent à 22 % pouvoir alors envisager de se faire vacciner.
Cette action de prévention convainc donc l’ensemble du personnel d’officine. En effet, parmi les vaccinés, se trouvent à la fois des préparateurs (53 % des répondants), des pharmaciens (31 %), ainsi que du personnel d’entretien, des secrétaires ou encore des étudiants en pharmacie.
Et parmi les raisons invoquées à la décision de se faire vacciner, la protection des proches arrive en premier (41 %) : celle des enfants prioritairement, puis l’entourage professionnel, les personnes âgées et celles fragilisées par une maladie.
La peur d’être contaminé par le virus est aussi un facteur décisif : 45 % des salariés vaccinés en 2018 expliquent n’avoir jamais eu la grippe et souhaitent s’en protéger et 29 % déclarent vouloir s’en protéger justement parce qu’ils ont déjà été contaminés par le virus et ne souhaitent pas l’avoir à nouveau.
Quid des officines des régions d’expérimentation de la vaccination des populations cibles ?
L’expérimentation de la vaccination antigrippale en officine a été également un déclic pour les professionnels de santé des 4 régions concernées (Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Occitanie). 55 % des officines faisant partie des zones d’expérimentation ont déployécette action de prévention pour la première fois, avec le soutien de Klesia. Et ce sont 39 % des titulaires qui justifient ce déploiement justement parce qu’ils font partie de la zone de test et qu’à ce titre, ils doivent montrer l’exemple.
D’ailleurs, 40 % des salariés de ces officines ont déclaré se faire vacciner contre la grippe pour la première fois (vs 33% en 2017 dans les zones d’expérimentation).
A propos de Klesia
Complémentaire santé prévoyance et retraite : tels sont les métiers du Groupe de Protection Sociale Klesia qui a également placé la prévention et l’innovation sociale au cur de sa stratégie ainsi que la dépendance, l’action sociale et les services à la personne. Créé en juillet 2012, Klesia est présent partout en France et tout particulièrement auprès des professionnels des services. Ses chiffres clés : 3 500 collaborateurs ; 300 000 entreprises clientes ; 3 millions de personnes couvertes en assurances de personnes et 9,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires global. Plus d’informations sur klesia.fr et @Klesia