Elles s’appellent Brigitte, Marie-Christine, Colette ou Claire. Elles ont plus de 74 ans et en moyenne 15 ans à vivre ; ce n’est pas rien 15 ans. Seraient-elles trop vieilles ? Trop vieilles pour se faire dépister, trop vieilles pour avoir droit aux meilleurs soins, les plus conservateurs, les moins invasifs, trop vieilles pour sauver leurs seins ?
Seraient-elles trop vieilles pour l’audimat, pour la ligne éditoriale ? Brigitte, Marie-Christine, Colette ou Claire sont pourtant les mères, grands-mères, tantes et cousines des rédacteurs ou rédactrices en chef qui refusent parfois ou hésitent à couvrir cette question de santé publique.
Parce que 24% des cancers du sein et 48% des décès par cancer du sein touchent les femmes de plus de 74 ans, le CNGOF, avec le soutien de la Ligue Nationale contre le Cancer et de son Comité du Bas-Rhinlance un appel aux femmes et à leurs médecins pour que la vigilance perdure au-delà de 74 ans, âge auquel prend fin le programme de dépistage organisé.
La société savante encourage les femmes à poursuivre un dépistage individuel, volontaire du cancer du sein tous les ans pour l’examen clinique et tous les deux ans pour l’examen radiologique (Pris en charge par l’Assurance Maladie).
Victimes d’idées reçues, trop de femmes de cet âge arrivent en consultation avec des cancers avancés qui appellent des traitements lourds et invalidants qui auraient pu être évités.
Les Prs Carole Mathelin et Israël Nisand (Strasbourg) et les Drs Marc Espié et Jean-Yves Seror (Paris) dresseront un état des lieux (quel constat, quel dépistage et quels traitements) et partageront les perspectives, liées notamment à la démographie, lors d’une conférence de presse le vendredi 29 mars à 11 heures, Salle Panthéon, « Le Cardinal », 45 rue du Cardinal Lemoine 75005 ParisMétro : Jussieu et Cardinal Lemoine – Parking : Maubert – Les Bernardins
Contact presse : Medical & Health Consulting – costemh@gmail.com