Le récent rapport du CNOM sur les violences contre les médecins apporte un nouvel éclairage sur un fléau maintes fois dénoncé par l’UFML-Syndicat. Ces chiffres sont en constante augmentation et les violences concernent toutes les professions du soin : ambulanciers, infirmières, kiné, médecins, etc.
Le blanc est pourtant la couleur de leur blouse. De plus, ces chiffres sont notoirement sous évalués car les soignants ne signalent ou ne portent plainte que très rarement. Les violences verbales, les menaces déferlent sur les pages d’avis Google. La majorité des avis sont négatifs voire dégradants ou diffamants.
Cette situation gravissime ne peut rester en l’état. Nous assistons à une perte de repère sociétal à l’heure même qu’une pénurie médicale s’installe.
L’UFML-Syndicat demande que la lutte contre les violences faites aux médecins soit faite cause nationale. Le syndicat demande également que les plaintes des soignants bénéficient d’un circuit court de traitement et que des moyens au regard de la gravité de la situation soient libérés.