A l’occasion du passage au Sénat du projet de loi « Ma santé 2022 », les parlementaires se livrent au concours des propositions les plus contraignantes pour les jeunes médecins. Parmi celles-ci, le Syndicat National des Jeunes Médecins Généralistes (SNJMG) relève l’amendement adopté sur proposition du sénateur Milon (1) limitant à 3 ans maximum la période possible de remplacements pour un jeune médecin, une fois ces études terminées.
Outre le mépris pour les aspirations professionnelles et les contraintes personnelles des jeunes médecins qui transpire de cette proposition (c’est déjà une vieille habitude en matière de démagogie politique), le SNJMG se désole du manque de connaissance de ce sénateur en matière de remplacements médicaux. Le sénateur ignore manifestement que l’organisation des médecins « libéraux » est tributaire d’une ressource suffisante en médecins remplaçants : diminuer les effectifs de remplaçants, c’est mettre à mal l’exercice des médecins installés et par conséquence, dégrader l’accès aux soins (s’il n’y a personne pour remplacer des médecins absents) !
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Contact Presse : Dr Sayaka Oguchi – presidente@snjmg.org