Alors qu’ils sont largement disponibles en Europe, nombre de médicaments innovants ne sont utilisés en France que dans le cadre d’essais cliniques. Principaux freins à la mise sur le marché de ces molécules : la durée du processus de négociation des prix et les contraintes règlementaires.
L’immunothérapie, qui « réveille » le système immunitaire et lui permet de contrer l’invasion tumorale, a révolutionné la prise en charge de certains cancers. C’est particulièrement vrai pour des mélanomes métastatiques ou des cancers pulmonaires à des stades très avancés où les patients étaient condamnés à très court terme. Les nouvelles molécules d’immunothérapie développées et mises sur le marché ces dernières années ont permis d’offrir des survies prolongées et même des rémissions si marquées, qu’elles suggèrent une possible « guérison » de certains patients.
Ces mêmes molécules peuvent se révéler intéressantes en urologie, notamment pour traiter des cancers de la vessie ou du rein qui échappent au traitement. Ainsi, le pemprolizumab a démontré son efficacité dans les cancers de la vessie résistants au cisplatine1. Il est aujourd’hui disponible dans tous les pays limitrophes dans cette indication. Dans tous les pays, mais pas en France. Une situation paradoxale qui conduit des patients français à partir se faire suivre en Belgique, en Suisse, au Luxembourg… ou même dans les pays du Sud de l’Europe où ces thérapeutiques sont disponibles.
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LauMa communication • Laurent Mignon • Laurie Marcellesi