Le SML et le SNMAF (syndicat national des médecins acupuncteurs français) dénoncent vigoureusement le retard (un an) pris dans l’application du texte conventionnel signé en 2011 et concernant la juste revalorisation des actes d’acupuncture, attendue depuis plusieurs années.
Sous prétexte d’un avis nécessaire de la HAS pour une modification de la valeur d’un acte nomenclaturé, la question qui a été posée à la noble institution revient à la mise en question globale de l’intérêt de l’acupuncture.
Ce véritable travail herculéen prendrait en effet plusieurs années et ceci malgré le fait que l’acupuncture est enseignée en faculté de médecine, que les diplômes sont validés par l’Université et l’Ordre des médecins, que des sociétés savantes et des associations de formation continue existent.
D’ailleurs de nombreuses publications récentes mettent en avant l’intérêt de cette expertise pour des pathologies lourdes et chroniques notamment pour diminuer les complications iatrogènes mais aussi avec une diminution notable de l’impact financier de ces traitements.
Le SML et le SNMAF exigent une application immédiate du texte conventionnel et demandent à l’UNCAM une nouvelle lettre de cadrage de la question posée à la HAS afin que la réponse de celle-ci se fasse dans des délais raisonnables et compatibles avec la confiance que l’on peut accorder à l’UNCAM dans sa volonté de respecter la signature d’un accord conventionnel.
Pour y aboutir, le SML demande une réunion conventionnelle sans délais afin de préciser, avec l’aide du SNMAF et du CNP MEP, les éléments autorisant l’application de l’accord signé.