Le Sénat, qui examine cette semaine le projet de loi de santé, a adopté hier un amendement qui transforme la dernière année du troisième cycle en médecine générale et quelques autres spécialités (lesquelles ? sur quels critères ?) en « une année de pratique ambulatoire en autonomie, en priorité dans les zones sous-denses ».
Ce serait une grave erreur d’amputer le temps de formation en troisième cycle ; les futurs médecins généralistes et ceux des autres spécialités concernées ne peuvent pas être « lâchés dans la nature » sans une formation complète, gage de qualité des soins et de bonne prise en charge. Cette mesure revient à proposer aux patients des zones dites sous-denses des médecins insuffisamment et incomplètement formés ! Cela est totalement injuste pour ces patients, mais aussi pour ces futurs médecins.
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