Les objectifs gouvernementaux donnés aux Agences régionales de santé (ARS) et aux Caisses primaires d’assurance maladie (CPAM) entrainent en Ile-de-France une course aux projets contre-productive pour arriver le premier et s’emparer d’un territoire dans une logique de jeu de go.
La primauté donnée à des initiatives opportunistes coiffant dans cet exercice des projets locaux plus longs à se mettre en œuvre va à l’encontre même de l’esprit des CPTS. Elle laissera des stigmates importants dans des territoires déjà en souffrance.
Les CPTS constituent probablement, à terme, une nouvelle voie d’organisation et de convivialité entre les professionnels de santé et acteurs sanitaires au sein de territoires, tant urbains que ruraux, dans lesquels le lien humain s’est progressivement délité. Ces organisations permettront sans doute d’améliorer la coordination des soins et l’accès aux soins non programmés. Elles seront également des facteurs d’aide à l’installation de nouveaux médecins, si elles sont bien pensées, sans lourdeurs administratives.
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