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Lutter contre le cancer du sein : « des petits gestes pour prévenir près de 20 000 cancers par an » (Communiqué)

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L’Institut national du cancer, en lien avec le ministère des Solidarités et de la Santé, lance aujourd’hui une nouvelle campagne d’information visant à sensibiliser les femmes aux moyens d’agir pour lutter contre les cancers du sein. Centrée sur la prévention et le dépistage, cette campagne nationale a pour principal objectif de leur faire prendre conscience des actions simples et quotidiennes qui s’inscrivent dans la lutte contre ce cancer. 

En 2018, près de 59 000 nouveaux cas ont été détectés et plus de 12 100 femmes en sont décédées. Le cancer du sein est à la fois le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Le dépistage comme la prévention primaire[1] sont deux armes essentielles et complémentaires pour lutter contre la survenue de ce cancer.

Des petits gestes accessibles et simples qui permettent aux femmes d’agir dans la lutte contre les cancers du sein

La lutte contre les cancers du sein représente le message central de cette nouvelle campagne nationale d’information. Son objectif est de faire prendre conscience aux femmes qu’il existe des gestes simples à mettre en œuvre, dans son quotidien, pour lutter contre ce cancer. Aussi, la création met en scène des comportements et actions qui favorisent la réduction du risque ; réduire sa consommation d’alcool, favoriser l’activité physique, prêter attention au courrier d’invitation au dépistage organisé ou prendre rendez-vous chez son radiologue pour réaliser les examens de dépistage : des gestes simples que chaque femme peut aisément s’approprier.

Le message, diffusé à l’occasion de cette campagne, rappelle également que « La prévention, c’est tous les jours. Le dépistage, c’est tous les deux ans ».

Dès 50 ans, tous les 2 ans, ouvrir le courrier d’invitation pour le dépistage du cancer du sein, c’est déjà agir.

Contre le cancer, le dépistage permet de détecter des cancers précoces, de petites tailles, avant l’apparition de symptômes. Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être ainsi soignés plus tôt . Aujourd’hui, le cancer du sein est encore le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes.

Contre le cancer du sein, la prévention, c’est tous les jours. Le dépistage, c’est tous les 2 ans.

Contre le cancer du sein, diminuer sa consommation d’alcool, c’est déjà agir.

Diminuer sa consommation d’alcool, surveiller son poids, arrêter de fumer, bouger et manger varié et équilibré, réduisent le risque de développer la maladie. En adoptant ces comportements au quotidien, nous pourrions prévenir chaque année près de 20 000 cancers du sein. Aujourd’hui, le cancer du sein est encore le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes.

Contre le cancer du sein, la prévention, c’est tous les jours. Le dépistage, c’est tous les 2 ans.

 

Cette campagne, qui s’adresse à toutes les femmes, s’appuie sur la parution de quatre annonces presse dans 20 supports de la presse féminine sur les mois de septembre et octobre.

Elle est complétée par un dispositif de médiatisation sur le digital intégrant notamment les réseaux sociaux et les sites d’information les plus consultés par les femmes.

Vidéos, bannières, posts présenteront une action simple et quotidienne afin d’inciter chaque femme à être actrice de sa santé. Ces dispositifs redirigeront vers les espaces digitaux de l’Institut. Enfin, des informations extraites de la plateforme web cancerdusein.e-cancer.fr sont également relayées.

Exemple de carrousel posté sur les réseaux sociaux

Prévention primaire et dépistage : des petits gestes au quotidien pour de grandes avancées

–          Agir pour réduire son risque de cancers : des changements de comportements accessibles qui s’inscrivent dans le quotidien

Dans le rapport du Centre international de Recherche sur le Cancer et de l’Institut national du cancer surla part des cas de cancers attribuables, en 2015, au mode de vie et aux comportements, les deux institutions rappellent que nous pouvons prévenir 40 % des cancers en modifiant nos comportements et nos habitudes de vie.

Sur la base des résultats de cette étude, il est possible d’estimer pour l’année 2018, le nombre de cas de cancers du sein attribuables aux principaux facteurs de risque :

–          8 700 cas attribuables à la consommation d’alcool ;

–          4 900 cas attribuables au surpoids ou à l’obésité ;

–          2 600 cas attribuables à la consommation de tabac ;

–          2 500 à une alimentation déséquilibrée ;

–          1 700 au manque d’activité physique chez les femmes post-ménopausées.

Le nombre de cancers attribuables à l’ensemble des facteurs de risque cités ci-dessus approche les 20 000[2] cas et montre à quel point la prévention joue un rôle central dans la réduction du nombre de cancers.

Modifier chaque jour ses comportements et habitudes de consommation permet de réduire son risque de cancer du sein. Prendre conscience des gestes que chacune d’entre nous peut adopter pour préserver sa santé est déjà le premier pas vers l’action. Ces gestes simples de prévention s’inscrivent dans le quotidien de chacune des femmes, quel que soit leur âge.

Des recommandations sanitaires guident chaque citoyenne sur les comportements qui permettent de préserver sa santé. Aussi, il est recommandé d’arrêter de fumer, de ne pas consommer plus de 2 verres par jour, et pas tous les jours, de manger équilibré et varié ou encore de  pratiquer une activité physique régulière.  Dans le cas particulier de la consommation de tabac et/ou d’alcool, et en fonction du degré de dépendance,  le recours à un professionnel de santé peut être nécessaire.

–          Augmenter les chances de guérison grâce au dépistage : des examens à réaliser tous les deux ans dès 50 ans

La prévention des cancers du sein intègre, en complément des habitudes de vie, le dépistage proposé tous les deux ans aux femmes de 50 à 74 ans ne présentant pas de facteurs de risque autre que l’âge ni de symptômes. Ce sont 10 millions de femmes qui sont concernées par ce dépistage.

Son objectif est de diagnostiquer un cancer à un stade précoce, même s’il ne produit pas encore de symptômes, et de favoriser ainsi les chances de guérison. Dans ce cas, les traitements dispensés et les séquelles sont moins lourds que lors d’une détection à un stade avancé et les chances de guérison plus importantes. Aussi, cinq ans après le diagnostic, 99 femmes sur 100 sont toujours en vie lorsque le cancer du sein est diagnostiqué à un stade précoce ; elles ne sont que 26 sur 100 lorsque qu’il est détecté à un stade avancé.

Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être soignés plus tôt grâce aux examens de dépistage.  En 2018, seules 50,3 %[3] des femmes concernées ont répondu positivement à l’invitation qui leur a été faite. Un taux bien en deçà du seuil de 70 % de participation préconisé au niveau européen.

Le Dr Laurent Verzaux, radiologue, explique  en vidéo les étapes du dépistage.

L’examen de dépistage (mammographie et examen clinique) ne nécessite pas d’avance de frais ; il est directement pris en charge par les régimes d’assurance maladie. Dans le cas d’examens complémentaires demandés par le radiologue, ceux-ci sont pris en charge dans les conditions habituelles de remboursements.

Comme tout examen médical, le dépistage présente des bénéfices mais aussi des limites. Pour leur permettre de faire leur choix, l’Institut national du cancer met à leur disposition toutes les informations utiles. L’ensemble de ces points sont détaillés dans le livret d’information clair et accessible sur la plateforme cancersdusein.e-cancer.fr .

Une plateforme digitale dédiée pour s’informer

Pour favoriser l’accès à l’information, l’Institut national du cancer propose un site dédié à la prévention et au dépistage des cancers du sein cancersdusein.e-cancer.fr. En indiquant son âge, dès la page d’accueil, des informations sur la prévention des cancers du sein, les facteurs de risque ou encore les examens conseillés s’affichent.

Accéder au dossier de presse

À propos de l’Institut national du cancer

Créé par la loi de santé publique du 9 août 2004, l’Institut national du cancer est l’agence d’expertise sanitaire et scientifique en cancérologie de l’État. Chargé de coordonner les actions de lutte contre les cancers, l’Institut, par sa vision intégrée de l’ensemble des dimensions sanitaire, médicale, scientifique, sociale, économique liées aux pathologies cancéreuses, met son action au service des personnes malades, de leurs proches, des usagers du système de santé, de la population générale, des professionnels de santé, des chercheurs et des décideurs dans les domaines de la prévention, des dépistages, des soins, et de la recherche. www.e-cancer.fr

CONTACTS PRESSE 

AGENCE PRPA

Danielle Maloubier
danielle.maloubier@prpa.fr
01 77 35 60 93

Alizée Feauveaux alizee.feauveaux@prpa.fr
01 77 35 60 94

INSTITUT NATIONAL DU CANCER

Responsable des relations media
Lydia Dauzet – 01 41 10 14 44

Attachée de presse
Jeanne Rihet – 01 41 10 14 62

presseinca@institutcancer.fr

 

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