Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de santé, les professionnels libéraux de santé sont appelés à jouer, au sein des territoires, un rôle accru pour améliorer et faciliter l’accès aux soins. Qu’il s’agisse, par exemple, de la mise en œuvre du 100 % Santé, de la reconquête du temps médical ou du plan Urgences et du déploiement des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS), ou encore de la prise en charge des soins non programmés dans le cadre de la coordination libérale, le sujet de la dispense d’avance de frais est évoqué.
Or, les syndicats constatent que les complémentaires santé continuent de pratiquer un tiers payant qu’elles imposent aux professionnels de santé, sans que ces derniers n’aient pu valider le contenu ni les spécificités du cahier des charges de l’Association des complémentaires santé pour le tiers payant (Inter-AMC) comportant un conventionnement individuel des professionnels. Et cette situation ne peut que conduire les professionnels de santé libéraux à renoncer à y recourir afin de préserver leur indépendance.