Au cours de la négociation conventionnelle, le Syngof au sein du BLOC a bien noté que les dépassements d’honoraires, quand ils n’étaient pas abusifs, restaient indispensables car la crise ne permettait pas la revalorisation suffisante des tarifs opposables.
Autour de la table, nul n’avait de projet de suppression dans des délais courts.
Le Directeur General de la CNAM a également rappelé que l’activité hospitalière privée coûtait moins cher que l’hospitalisation publique et que son maintien était incontournable.
Il est donc essentiel de prévoir la remobilisation des praticiens et surtout des jeunes praticiens autour de l’installation libérale qu’ils délaissent actuellement.
On constate ainsi que dans la tranche des 35 à 45 ans, les effectifs libéraux sont en moyenne au tiers des effectifs de la tranche de 55 à 65 ans qui envisage son départ à la retraite.
Le SYNGOF souhaite que la rédaction du contrat sur les dépassements prenne la mesure du risque sanitaire et économique qui se profile et fixe des conditions de perspective de carrière en relation avec les responsabilités de ces installations.
Le langage qui consiste à fustiger les dépassements alors que rien ne peut les remplacer est une attaque très grave vis-à-vis d’une offre de soins de qualité.
Contact presse : Emeline Barbé – 06 87 76 17 23 – emeline@eb-conseil.net
Docteur Jean MARTY Président SYNGOF co-président du BLOC 06 09 35 02 77