L’Ordre adresse ses condoléances à la famille et aux proches de la victime et interpelle sur la trop grande vulnérabilité que connaissent nombre d’infirmières et d’infirmiers au quotidien.
Lundi matin (21 octobre), une femme âgée de 42 ans a été retrouvée grièvement blessée, visiblement poignardée, sur le bas-côté de la route, à la sortie de Pannes, près de Montargis (Loiret). Malgré l’arrivée rapide des secours, elle est décédée sur place. Une enquête pour meurtre a été ouverte.
La victime, infirmière libérale, était partie à 6h30 pour réaliser sa tournée quotidienne des patients qu’elle suit. L’Ordre national des infirmiers tient à adresser ses condoléances à la famille et aux proches.
Même s’il est encore trop tôt pour déterminer les causes du drame, ce dernier fait écho à la trop grande vulnérabilité que subissent nombre d’infirmières et d’infirmiers dans leur cadre de leur exercice professionnel. Dans la presse, les bien mal nommés « faits divers » relatifs à des actes de violence graves subis par des infirmiers se font de plus en plus nombreux. Dans son dernier rapport, l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) faisait état d’une hausse de 6% des signalements. Les infirmiers sont la profession de santé qui subit le plus d’actes de violence, devant les aides-soignants et les médecins. Quant aux actes de violence les plus extrêmes, avec armes, ils sont passés de 1% en 2018 à 2% en 2019.
La prévention des violences et l’accompagnement des victimes font partie des priorités pour l’Ordre des infirmiers, qui a créé ou contribué à la mise en place de plusieurs dispositifs, dont une convention tripartite avec la police et la justice, des référents violence de proximité, une plateforme téléphonique d’écoute disponible 24h / 24… Combattre la violence est une lutte continue : nous poursuivons nos efforts et communiquerons prochainement sur de nouvelles mesures.
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