Le SML vient de participer à la première réunion conventionnelle consacrée aux compléments d’honoraires.
Cette dernière venait en point d’orgue à une campagne médiatique d’une ampleur peu commune à charge contre les médecins libéraux.
La démonstration de l’Assurance Maladie, ce jour, a confirmé sans équivoque que l’existence de ces compléments d’honoraires est directement et indiscutablement liée à la non revalorisation des tarifs de base.
Le seul moyen d’exercer la médecine libérale, pour certaines spécialités, est actuellement le secteur 2, les tarifs de base étant en dessous du coût de la pratique.
Le débat est clair :
- soit l’on souhaite la disparition de la médecine libérale en commençant par les spécialités et l’encadrement arbitraire du secteur 2 associé à une régulation à l’installation, est le moyen le plus sur d’y arriver.
- Soit l’on respecte le choix des patients pour une offre de soins en médecine libérale de qualité et l’on crée en parallèle au secteur 2, un espace tarifaire à complément d’honoraires maîtrisé.
Celui –ci devra être attractif, volontaire et réversible.
Les complémentaires (UNOCAM) détiennent une des clés du problème car la revalorisation des tarifs de base est illusoire à moyen terme.
Pour ou contre une médecine libérale de qualité, accessible à tous, c’est aujourd’hui à l’UNOCAM de prendre ses responsabilités.
Le SML, syndicat pluridisciplinaire, rappelle qu’il défendra toujours la liberté d’installation et du choix d’exercice.