Le 5 novembre, les textes cadrant l’application de la nouvelle réforme de la PACES sont sortis. Attendus depuis de nombreux mois, ils ne répondent pas à la demande des futurs professionnels de santé.
Les étudiants en pharmacie (ANEPF), les étudiants en médecine (ANEMF) ainsi que les étudiants en kinésithérapie (FNEK) font aujourd’hui entendre leur voix à travers une tribune commune sur la réforme de la Première Année Commune aux Etudes de Santé (PACES).
« Si initialement la réforme pouvait convenir, il s’avère qu’aujourd’hui elle s’en retrouve dénaturée par le gouvernement et une prudence des universités », déplorent les étudiants et futurs professionnels de santé, qui se disent « déçus et inquiets » :
- Comment envisager une transformation imminente du système de santé avec une réforme s’étalant sur des années ?
- Comment envisager une transformation en profondeur en en restant au statu quo ?
- Comment réformer la formation des étudiants avec un ajustement cosmétique sur le recrutement et peut-être un léger renouveau des programmes ?
- Comment ne pas être obligé de reproduire des pratiques passées et dépassées avec des textes aussi flous et sans les moyens financiers suffisants ?
- Comment réformer notre système de santé sans une formation efficiente des futurs professionnels de santé ?
Lire la Tribune de l’Anepf, de l’Anemf et de la Fnek sur la réforme de la PACES