Le 14 novembre dernier, la FSPF, l’USPO et les complémentaires santé ont participé à une séance de négociation conventionnelle, en vue d’un rééquilibrage financier de l’avenant n°11 (dont la FSPF n’est pas signataire). L’assurance maladie nous a présenté, sans discussion préalable et sans étude d’impact économique, les 4 propositions suivantes :
•La reprise de 70 millions d’euros sur la rémunération du réseau, soit 3000 euros par officine et par an, en supprimant quasiment l’honoraire à l’ordonnance complexe et en supprimant la ROSP liée à la transmission du RPPS, au motif que l’honoraire spécifique aurait « surperformé ».
•Le déploiement de la dispensation adaptée, en lien avec celui de la prescription électronique. Le but avoué est de faire des économies en limitant la délivrance de médicaments avec un intéressement sur les économies générées, sans aucune précision sur les modalités envisagées. On est loin de la définition de l’intervention pharmaceutique.
•Des propositions de travaux autour du bilan de médication, par la simplification des critères d’inclusion dans le dispositif et une possibilité de l’étendre aux patients en EHPAD, sans aucune précision sur le calendrier de mise en œuvre.
•L’identification du pharmacien correspondant auprès de l’assurance maladie.
Il nous est donc demandé d’accepter une nouvelle baisse de notre rémunération, après celle de la ROSP génériques, sous prétexte que notre travail aurait engendré un trop-perçu. En contrepartie, on nous propose des mesures non-finalisées, dont le modèle économique n’est à ce jour pas défini.
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