Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer une série de mesures pour l’hôpital public, la Mutualité Française se joint à la FEHAP et à Unicancer pour dénoncer une inégalité de traitement vis-à-vis des établissements privés d’intérêt collectif (Espic) qui sont les « grands oubliés » de ce plan de soutien. Elle s’étonne du traitement qui leur est réservé, leur rôle dans l’accès aux soins sur les territoires étant aujourd’hui incontournable.
« Les établissements hospitaliers privés d’intérêt collectif sont salués pour la qualité de leurs services. Leur rôle est incontournable dans l’accès aux soins sur les territoires, en complément de l’offre publique. Nous ne comprenons pas qu’ils demeurent les grands oubliés de ce plan de soutien à l’hôpital », regrette Thierry Beaudet, président de la Mutualité Française (qui gère 80 établissements hospitaliers). « Ce plan de soutien, qui arrive bien tardivement, n’est pas à la hauteur de l’enjeu ».
La Mutualité Française considère que l’essentiel des mesures annoncées par Edouard Philippe doit bénéficier également aux Espic qui participent, au même titre que les hôpitaux publics, au service public hospitalier. Pourquoi seraient-ils exclus des mesures visant à accompagner les débuts de carrière des soignants et à renforcer l’attractivité des hôpitaux situés dans les territoires en tension (avec la prime annuelle de 800 euros à laquelle doivent avoir droit aussi leurs collaborateurs) ? Pourquoi ne bénéficieraient-ils pas des dispositions revalorisant le métier d’aide-soignant et l’attractivité des métiers hospitalo-universitaires ? Le rehaussement de l’objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) doit être accentué pour permettre l’intégration de ressources supplémentaires dédiées aux Espic, qui doivent également bénéficier d’une relance de l’investissement courant afin de pouvoir renouveler aussi leur matériel.
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>Contact presse : Alexandre Tortel, T : 01 40 43 33 42, alexandre.tortel@mutualite.fr