Le PLFSS 2020 expose le gouvernement à de nouvelles ruptures de négociations avec les prestataires de santé à domicile. Premier secteur ciblé : l’insulinothérapie avec un projet de 18% de baisse tarifaire sur l’accompagnement des diabétiques traités par pompes à insulines. Plus de 70 000 patients souffrant de diabète avancé sont concernés.
Si l’intersyndicale se dit prête à faire confiance à la négociation conventionnelle, encore faut-il que le mandat du CEPS soit réaliste et adapté ! Elle demande une révision du mandat global et le respect des engagements méthodologiques de régulation autres que tarifaires.
Le gouvernement est-il un pompier pyromane ? La question se pose face à une situation ubuesque : le ministère de la santé lutte contre l’incendie qui embrase l’hôpital… pendant que Bercy attise les braises du domicile. Depuis plus de cinq ans, chaque nouveau PLFSS impose au secteur de la prestation de santé à domicile des restrictions tarifaires drastiques, asphyxiant ses acteurs et perturbant la prise en charge des patients. Dernier exemple en date : l’amputation de 55 M€ du budget de 400 M€ destiné à l’insulinothérapie par pompe. « Cette logique court-termiste traduit une méconnaissance profonde de la réalité économique. Comment peut-on imaginer ne pas menacer l’équilibre financier de nos associations et entreprises en annonçant une baisse de 18% de leur rémunération, applicable dès le 1er janvier prochain ? », s’insurge l’intersyndicale des PSAD.
Lire la suite du communiqué de la Fédération des PSAD, du SNADOM, de l’UNPDM et de l’UPSADI ICI