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Négociations conventionnelles : l’AAL alerte le gouvernement sur la disparition programmée de l’anesthésie réanimation libérale en France

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Le syndicat des anesthésistes libéraux (AAL), qui est une des trois composantes du syndicat LE BLOC[1], alerte le nouveau gouvernement sur les conséquences pour les patients de la disparition programmée de l’anesthésie réanimation libérale en France. Un paramètre à prendre en considération dans les négociations conventionnelles qui reprendont le 5 septembre prochain.

L’hospitalisation privée réalise près de 60% de l’activité chirurgico-anesthésique en France, avec un nombre de médecins anesthésistesréanimateurs trois fois inférieur à celui de l’hôpital public et cela à un cout moindre pour la collectivité.

La moyenne d’âge en libéral des médecins anesthésistes est de 55 ans et 53% d’entre eux seront à la retraite d’ici 10 ans.

Aujourd’hui les jeunes médecins anesthésistes terminant leur formation se détournent de l’exercice libéral et la profession se trouve face à une grave crise démographique.

Pourtant cette spécialité s’est engagée depuis longtemps dans une démarche avancée en matière de qualité dans de nombreux domaines pour améliorer la prise en charge des patients, leur confort et leur sécurité.

Aussi les négociations conventionnelles (auxquelles participe l’AAL), qui vont s’ouvrir en septembre, sont sans doute la dernière chance pour le gouvernement, par l’intermédiaire de la caisse nationale d’assurance maladie, d’inverser cette tendance en mettant à niveau les tarifs désuets de la sécurité sociale pour les actes d’anesthésie réanimation (certains n’ont pas été revalorisés depuis 30 ans), en reconnaissant enfin l’investissement de la profession dans la prise en charge de la douleur péri opératoire, dans le développement des nouvelles techniques anesthésiques et celui de la chirurgie ambulatoire.

Le nouveau gouvernement doit aussi obtenir le remboursement pour les patients, par les organismes complémentaires santé, des compléments d’honoraires des médecins, dont presque tous les partenaires reconnaissent la nécessité devant le retard des tarifs opposables remboursés par la sécurité sociale en anesthésie.

Dans ces conditions seulement, l’anesthésie réanimation libérale pourra mener à terme la profonde restructuration de son exercice, redevenir attractive pour les nouvelles générations de médecins (qui réclament légitimement de meilleures conditions de travail que leurs aînés), assurer sa pérennité et ainsi continuer à offrir aux patients le libre choix de soins de qualité pour se faire anesthésier et opérer.

Contact presse :
Jérôme Vert – Secrétaire général AAL – Co secrétaire général LE BLOC
06 73 69 90 82

 



[1] LE BLOC représente 60% des anesthésistes, des chirurgiens et des obstétriciens libéraux français

 

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