A l’initiative de la FNAAFP/CSF, 240 participant-e-s, militant-e-s de la cause des bébés, se sont réuni-e-s le 23 janvier à l’Assemblée Nationale lieu de la démocratie représentative et symbole de la conquête de droits nouveaux.
« Dans ce lieu emblématique, les débats et interventions de grande qualité ont fait de cette journée un succès. Deux facteurs principaux ont également contribué à sa réussite :
– Le thème : « Mille et une raisons d’agir pour soigner les parents, prendre soin du bébé …et inversement ».
La société tout entière semble avoir enfin pris conscience de l’importance du « prendre soin du bébé et de ses parents » en termes de santé publique et du coût énorme qu’engendrent les troubles relationnels parents bébé si rien n’est fait en prévention. Par ailleurs, les pouvoirs publics ont pris l’initiative de lancer une dynamique globale autour des « mille premiers jours de la vie de l’enfant », démarche qui nous a semblé positive.
– La diversité des parties prenantes à cette manifestation.
A travers l’Alliance francophone pour la santé mentale périnatale, ce sont bien les professionnel-le-s et usager-ère-s de la périnatalité présent-e-s à cette journée, au nom de leurs organisations (En annexe : composition de l’alliance), qui ont contribué à sa réussite.
La forte implication des député-e-s (En annexe : les député-e-s qui sont intervenu-e-s) et la présence active d’Adrien Taquet, Secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance, ont également permis le succès de cette évènement et mis en exergue des points de convergence entre les acteurs de terrain et les décideurs publics. Parmi ceux-ci nous pouvons citer :
– le principe de considérer les 1000 jours, de la conception jusqu’aux deux ans de l’enfant, comme un continuum dans le « prendre soin » des familles au court duquel l’action des techniciennes et techniciens de l’intervention sociale et familiale (TISF), spécialement formé-e-s à l’observation du lien parents-bébé, a prouvé son efficience, par exemple dans la prise en charge de la dépression pré et post natale ;
– l’ambition de favoriser, sur tous les territoires, des projets d’intervention en périnatalité impliquant à la fois les professionnel-le-s de santé et du social dont les TISF, dans un souci de complémentarité ;
– l’importance de développer des politiques favorisant soins et accompagnements conjoints (Parents et bébé simultanément) en périnatalité prenant en compte les dysfonctionnements du lien parents-bébé ;
– l’exigence d’un développement et d’une articulation plus fine des congés des deux parents ;
– la nécessité de créer une prestation familiale « périnatalité »1 (En annexe : CP du 3 octobre 2019). Il faut préciser que les député-e-s présent-e-s, ainsi que le secrétaire d’Etat ont reçu cette dernière proposition avec le plus grand intérêt. »
Contact presse Fédération Nationale des Associations de l’Aide Familiale Populaire : Jean-Laurent Clochard – jlclochard@fnaafp.org
1Le rapport de Geneviève Gueydan met en lumière l’action des TISF en périnatalité et reprend notre proposition en ces termes : « les tisf ont toute leur place dans une politique visant à développer la prévention et à mieux adapter les interventions de protection à domicile en direction des enfants en bas âge (appui au parentage, vie quotidienne…). En ce sens la FNAAFP/CSF, en lien avec les mille premiers jours, plaide pour mettre en place une prestation familiale légale de périnatalité dans le cadre de la prochaine COG (convention d’objectif et gestion) Etat-CNAF »