Le 3 mars dernier, une délégation des Chirurgiens-Dentistes de France (les CDF), conduite par M. Marco Mazevet, délégué général, a été reçue par le député Cyrille Isaac-Sibille, chargé d’évaluer la mise en œuvre de l’article 51 de la LFSS pour 2019 (une santé sans frais en optique, aides auditives et prothèses dentaires).
Dans le cadre de la mission de contrôle et d’évaluation des politiques publiques qui est la sienne, l’Assemblée nationale a convié les professionnels de la santé bucco-dentaire pour faire un premier point d’étape sur le 100 % Santé, huit semaines après son entrée en vigueur. A l’occasion de cette rencontre, le délégué général des CDF a tout d’abord expliqué que la mise en place de cette réforme s’est déroulée selon le calendrier prévu, grâce à un effort conséquent des chirurgiens-dentistes français en faveur de l’accès aux soins.
Néanmoins, suite à la consultation de l’ensemble de leurs 10 000 adhérents, les CDF ont évoqué certaines situations problématiques pour les professionnels, telles que des latences ou absences de retours de devis, la non-prise en charge d’actes pourtant en reste à charge zéro, ou encore des erreurs de renseignements dues à un manque de préparation de certaines complémentaires. Pour que ces dysfonctionnements trouvent une résolution rapide, Marco Mazevet a rappelé que le président des CDF s’est entretenu :
– le 13 février 2020, avec Maurice RONAT, président de l’UNOCAM et les représentants des trois familles de complémentaires santé ;
– le 27 février 2020, avec Thierry BEAUDET, président de la Mutualité française.
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