Mercredi 25 mars au soir, le Président de la République, prononçait un discours devant les tentes d’un hôpital de campagne construit à quelques pas du Centre Hospitalier de Mulhouse, débordé par la crise sanitaire Covid-19.
Il y a annoncé un plan d’investissement dans l’hôpital public et une revalorisation des carrières hospitalières pour toutes les professions qui y travaillent.
Nous nous félicitons de cette annonce même si nous regrettons qu’il ait fallu une pandémie mondiale, l’infection de dizaines de milliers de personnes et la mort de plus de 1 300 de nos concitoyens et concitoyennes pour que le chef d’Etat arrive à la conclusion que l’hôpital public est un bien commun qu’il faut savoir préserver.
Depuis des mois, bien avant la crise sanitaire actuelle, nous alertions sur la situation intenable des hôpitaux français. Infirmières, infirmiers, aide-soignants, aide-soignantes, praticiens hospitaliers, praticiennes hospitalières, internes et étudiants de médecine, nous avons tiré à l’occasion de journées de mobilisations et de manifestations massives la sonnette d’alarme.