Une nouvelle fois, le président de la République est venu prendre la parole auprès de tous les concitoyens au sujet des solutions aux pénuries annoncées, louant le déploiement des expertises françaises pour venir au secours des professionnels de santé et des patients.
Ce n’est malheureusement pas un poisson d’avril. Nous aurons bien plus de matériel dans un mois. C’est-à-dire, sans doute après le pic, peut-être même à la fin du confinement généralisé.
Jour après jour, les personnels médicaux et paramédicaux découvrent de nouvelles pénuries de moyen matériel. Après les masques, les blouses, les lits de réanimation, les respirateurs, les seringues, les pousse-seringues, nous affrontons maintenant une pénurie de médicaments à venir. La tension est d’autant plus inquiétante que, depuis des années, les médecins se sont attachés à prescrire le minimum nécessaire : une marge de manœuvre de 20 % d’économies en hypnotiques, curares ou antibiotiques semble inapplicable sans faire perdre de chance aux patients.