« Le Premier Ministre Edouard Philippe a annoncé en sortie du conseil des ministres de ce jour une prime exceptionnelle pour les soignants. Celle-ci sera de 1 500 euros pour tous les personnels hospitaliers des vingt-huit départements les plus touchés par l’épidémie et des services ayant accueilli des patients infectés. Une autre prime de 500 euros sera attribuée aux soignants des autres départements et services. Les indemnités de garde seront également revalorisées. Les modalités seront précisées sous peu.
Nous souhaitons désormais évoquer l’après crise et notamment ouvrir la voie à une véritable revalorisation statutairedes internes de médecine et de chirurgie. « Les internes ont prouvé une fois de plus qu’on ne peut pas se passer d’eux. »
Partout sur le territoire, les services de réanimation, de soins intensifs, dédiés aux patients infectés au Covid-19(services COVID) ont fait appel à des internes pour pouvoir prendre en charge la population dans de bonnes conditions. Nous nous sommes organisés en bonne intelligence avec les établissements et les autorités pour répartir nos mandats sur les territoires les plus touchés.
« Toutes les réaffectations d’internes se sont faites sur la base du volontariat. »
Ils et elles sont des milliers partout en France à avoir mis de côté leurs craintes pour se retrouver en première ligne face à cette maladie grave et parfois mortelle. Les internes l’ont fait sans retenue et ce malgré des manques de matérielsqui les ont exposés à des risques de contamination élevé.
« Les internes sont avant tout des médecins en formation. »
Après cette crise, il sera encore plus difficile qu’avant de continuer à nous considérer comme de simples étudiants mais bien comme des médecins en formation, prescripteurs, qui après 6 ans d’étude minimum se consacre plus qu’à temps plein à leur formation pratique au chevet des patients.
Contact presse : Léonard CORTI, Secrétaire général, sg@isni.fr