En cette période de confinement, pour une majorité de Français, le domicile s’improvise bureau, école, atelier de bricolage…Dans ce contexte inédit, un tiers des Français* estime être plus exposé que d’habitude à au moins un type de risque domestique (accident de bricolage, de jardinage, brûlure…). Le moment de rappeler que la majorité de ces accidents peuvent être évités en prenant de simples précautions.
Les parents particulièrement conscients du risque accru d’accidents
Un tiers des Français (32%) estime être plus exposé que d’habitude à au moins un type de risque domestique. Ce chiffre monte à 40% chez les parents, et à 49% pour les familles monoparentales, confinées avec un ou plusieurs enfants. Le sentiment de vulnérabilité est également un peu plus prononcé (38%) parmi les personnes confinées dans une zone rurale.
Quel type de risque ?
19% des Français se sentent plus exposés aux accidents de bricolage et de jardinage.
Le bricolage et le jardinage font partie des activités vers lesquelles les Français se tournent en cette période de confinement. Elles peuvent néanmoins être dangereuses car à l’origine de coupures, d’intoxications, de chutes…
La vulnérabilité liée à ces deux activités est particulièrement ressentie par les habitants des zones rurales (26% pour les deux activités), dont l’environnement se prête davantage à ce type d’occupation.
Les conseils d’Assurance Prévention :
– Bricoler dans une pièce bien aérée, bien éclairée, sur un établi stable et dégagé.
– Porter des équipements de protection, débrancher les outils et ranger les produits après utilisation.
– Eloigner les enfants des zones de bricolage
– Ne jamais laisser sans surveillance un enfant dans le jardin.
– Identifier les plantes du jardin qui pourraient être toxiques et sensibiliser les enfants.
– S’équiper de protections en jardinant, débrancher et ranger l’outillage après chaque utilisation.
12% des Français se sentent plus exposés aux risques de brûlures.
Le risque de brûlure est plus courant dans la cuisine, pour les enfants notamment, et au moment de la préparation des repas. Les familles monoparentales se sentent particulièrement exposées à ce risque (21%).
Les conseils d’Assurance Prévention :
– Éloigner les enfants des sources de danger (four, plaques de cuisson).
– Tourner les queues de casseroles et de poêles vers l’intérieur des plaques de cuisson.
– Vérifier la température des liquides et aliments chauffés au micro-ondes : même si le récipient est froid, le contenu peut être brûlant.
Un risque sous-estimé : l’intoxication
8% des Français seulement se sentent plus exposés aux risques d’intoxication en cette période de confinement. Or les autorités sanitaires alertent sur une hausse des appels pour cause d’intoxications liées notamment au mauvais usage des produits ménagers.
Les conseils d’Assurance Prévention :
– Ranger les produits ménagers (eau de Javel, capsules de lessive…) et les médicaments hors de portée des enfants.
– Ne pas laisser de gel hydro-alcoolique accessible aux enfants.
– Ne jamais transvaser des produits en dehors de leur récipient d’origine, notamment dans des contenants alimentaires.
La campagne #Restonscheznous #EnTouteSécurité
Diffusion de chroniques d’information à la radio et mobilisation sur les réseaux sociaux : la campagne d’Assurance Prévention #RestonsChezNous #EnTouteSécurité a pour objectif de rappeler au plus grand nombre les gestes simples à adopter pour éviter les accidents au domicile. Nathalie Irisson, Secrétaire générale d’Assurance Prévention rappelle que « l’association Assurance Prévention sensibilise toute l’année le grand public aux accidents de la vie courante. Nous avons notamment créé la journée Prev’Attitude, dédiée à la prévention de ces risques. En cette période de confinement, nous avons décidé de nous mobiliser encore davantage afin d’éviter que des drames ne s’ajoutent à la crise sanitaire actuelle ».
* Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne les 8 et 9 avril 2020. Échantillon de 1 025 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région d’habitation de la personne interrogée.
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Sarah Maurit – smaurit@entrenoussoitdit.fr