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Baromètre d’opinion : la DREES publie deux nouvelles études sur le financement de la dépendance et insécurité sociale (Communiqué)

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La DREES publie des études « Baromètre d’opinion » sur le financement de la dépendance et insécurité sociale :

Les Français souhaitent une prise en charge par l’État de la perte d’autonomie des personnes âgéesKim Antunez (DREES), Coll. Études et Résultats, n°1148,Drees, mai.

D’après le Baromètre d’opinion de la DREES qui interroge 3 000 personnes, en 2018, deux tiers des Français pensent qu’il revient à l’État et aux pouvoirs publics de prendre en charge financièrement les personnes âgées en perte d’autonomie.Cette opinion, relativement stable depuis 2014, est davantage exprimée par les plus modestes. À l’inverse, les Français les plus aisés estiment plus souvent que ce sont les personnes âgées elles-mêmes qui devraient assumer leur prise en charge en utilisant leur épargne ou des assurances privées. Ils sont également davantage prêts à épargner en prévision de leur éventuelle perte d’autonomie.

Si les Français sont très majoritairement demandeurs d’une prise en charge financière par les pouvoirs publics de la perte d’autonomie, seuls trois Français sur dix estiment que cette aide doit être universelle. Sept Français sur dix souhaitent en effet qu’elle soit réservée aux personnes âgées disposant de faibles revenus.

Moins d’un Français sur cinq placerait son proche en perte d’autonomie dans une institution spécialisée, et trois sur cinq s’en occuperaient ou l’accueilleraient chez eux. Parallèlement, huit aidants d’une personne âgée sur dix indiquaient, en 2017, ne pas se sentir suffisamment aidés et considérés en tant qu’aidants par les pouvoirs publics.

En 2018, une personne sur quatre a souvent du mal à boucler ses fins de moisAdrien Papuchon (DREES), Coll. Études et Résultats, n°1149, Drees, mai.

En France, fin 2018, selon le Baromètre d’opinion de la DREES qui interroge plus de 3 000 personnes, une personne sur quatre a souvent du mal à boucler ses fins de mois. De même, une sur quatre aurait beaucoup de mal à faire face à une dépense imprévue de 500 euros. La moitié de ces personnes ont un emploi.

Les situations d’insécurité financière touchent particulièrement les ouvriers et employés : un tiers d’entre eux affirment avoir souvent des difficultés pour boucler leurs fins de mois et un quart s’estime pauvre, alors que ces situations affectent moins d’une personne sur dix parmi les cadres et professions intermédiaires. Avoir des revenus variables d’un mois sur l’autre constitue un facteur aggravant du sentiment d’insécurité économique : c’est le cas d’un ouvrier et employé sur quatre pour à peine un cadre et profession intermédiaire sur six.

Les retraités font un peu moins souvent part d’insécurité financière que les actifs (un sur six a souvent du mal à boucler ses fins de mois). Les écarts observés sur ces questions par rapport aux actifs restent toutefois globalement de faible ampleur. Parmi les retraités non propriétaires de leur résidence principale, deux personnes sur dix se disent très pessimistes pour leur avenir personnel (contre une personne sur dix chez les autres retraités).

>Contact presse : Souphaphone Douangdara – drees-infos@sante.gouv.fr – 01 40 56 81 97

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