« En raison d’une communication gouvernementale incohérente et maladroite immédiatement dénoncée par MG France, les cabinets de médecine générale se sont vidés dès les premiers jours de la phase épidémique. La baisse d’activité résultant de décisions guidées par une mauvaise évaluation de la situation a mis en péril l’équilibre économique de nombreux cabinets, et a conduit le syndicat à réclamer des aides exceptionnelles et une compensation des charges, qu’il a obtenues.
Mais surtout cette communication désastreuse du gouvernement a fait courir des risques importants aux patients privés de recours aux soins de ce fait, parfois même renvoyés chez eux par la maréchaussée !
MG France a très vite alerté les pouvoirs publics sur ce risque. Dès le 26 avril, dans une tribune co-signée avec le Sniil et le SDB, MG France appelait les pouvoirs publics à prendre des décisions éclairées en faveur de la santé des populations les plus fragiles.
L’annonce faite jeudi par le premier ministre d’une consultation de bilan et de vigilance va dans le sens recherché par MG France. Cette consultation permettra aux patients âgés ou fragiles de reprendre une vie normale en limitant les risques liés au déconfinement.
MG France regrette que l’annonce ministérielle précède sa mise en place effective, à la traine en l’absence de précisions sur la cotation de cette consultation complexe. Elle arrive aussi bien tard, puisque nous revoyons nos patients fragiles depuis plus de deux semaines, et dure bien peu de temps, puisqu’elle se termine le 30 juin ! »