La dépendance, la perte d’autonomie ou encore l’attractivité des métiers du Grand âge sont autant de thématiques qui méritent réflexions et concertations. En mars et octobre 2019, Dominique Libault et Myriam El Khomri ont rendu leurs rapports présentant plusieurs propositions afin de répondre au défi du vieillissement de la population, et de l’importance d’agir rapidement. Plus d’un an après la publication de ces rapports, malgré l’impact majeur qu’a eu la crise sanitaire et maintenant sociale du coronavirus sur les personnes âgées, il est malheureux que les réflexions autour du grand âge ne se soient toujours pas concrétisées en actes.
Forts de ces constats, nous avons réfléchi ensemble à ces sujets avec l’objectif de combler le manque actuel de propositions et de faire évoluer les professions que nous exercerons. Après plusieurs mois de concertations, notre groupe de travail a convergé vers un consensus composé de 33 propositions. Celles-ci sont pour la majorité d’entre elles des initiatives pouvant être généralisables à de très nombreuses professions et études de santé, dans l’objectif d’une évolution commune de nos métiers.
Cette contribution pluridisciplinaire présente un ensemble de propositions s’intéressant particulièrement à la formation des professionnels de santé mais mettant également l’accent sur la prévention du patient âgé. D’autre part, nous avons souligné l’évolution que nous souhaitons pour l’exercice de nos métiers, avec une insistance particulière pour l’accélération des coopérations interprofessionnelles.
Ensemble, nous avons la volonté de repenser le système de santé pour qu’il prenne en charge de manière plus optimale la dépendance, par une approche décloisonnée du parcours de soin. Une conviction que la crise sanitaire n’a fait que renforcer. Ensemble, nous souhaitons voir évoluer la prise en charge des personnes âgées et dépendantes, par un véritable accompagnement sécurisé et coordonné.
Lire la contribution des fédérations représentatives des étudiants en santé sur le grand âge