Le 16 juin, le personnel soignant se mobilise à travers une journée d’action partout en France. Une journée de grève nationale qui doit faire date pour insuffler une dynamique nouvelle à notre gouvernement. Après 3 mois de crise sanitaire majeure et la mascarade du « Ségur de la santé », l’hôpital dit « stop » à un gouvernement qui, de nouveau, considère les soignants comme les inféodés d’un système pourtant à bout de souffle.
L’ANPDE appelle toutes les infirmières puéricultrices et infirmiers puériculteurs à s’unir et à se mobiliser pour suivre les rassemblements en région comme à Paris le 16 juin.
Depuis la première réunion du « Ségur de la santé » et face à l’exclusion des paramédicaux des groupes décisionnaires de l’avenir de notre système de santé, 28 organisations infirmières (dont l’ANPDE) se sont rassemblées sous le nom de « Duquesne de la santé » pour faire entendre leurs voix et leurs revendications.
Des revendications communes
- L’augmentation de leur niveau d’autonomie et de responsabilité, avec notamment la reconnaissance et valorisation de la consultation infirmière, ainsi que la participation à la gouvernance ;
- L’arrêt immédiat d’un système médico-centré pour l’adoption d’un système centré sur lepatient ;
- La revalorisation des niveaux de rémunération ;
- L’amélioration significative des conditions de travail.
Des revendications spécifiques aux IPDE
- Une revalorisation des grilles salariales des IPDE, au même titre que l’ensemble de la profession infirmière, et de l’ensemble des corps de métier qui permettent de faire fonctionner, sur le terrain, notre système de santé.
- L’amélioration des quotas de professionnels spécialisés dans les services hospitaliers et extra-hospitaliers. Rappelons que les travaux engagés avant la crise sanitaire sur le décret périnatalité risquent encore une fois de dégrader les conditions de travail dans les services de néonatalogie.
- La réingénierie de notre formation au niveau national et l’accès à un niveau Master, alors que les travaux ont débuté depuis plus de 10 ans ont été jusqu’à présent méprisés par le gouvernement
- La valorisation d’un exercice spécifique, à la hauteur des compétences acquises en formation de spécialité. Le gouvernement souhaite renforcer « l’attractivité des carrières », mettre l’accent sur la prévention et sur les inégalités sociales. Qu’il prenne la mesure de ses propos et renforce une spécialité dont cela est le cœur de métier.
A propos de l’ANPDE
Créée en 1949, l’Association Nationale des Puéricultrices(teurs) Diplômé(e)s et des Etudiants (ANPDE) est l’unique association qui défend et rassemble les professionnels de la spécialité de puéricultrice. Forte de ses 2000 adhérents, elle vise à promouvoir une politique de santé ambitieuse pour les quelque 13 millions d’enfants, et à défendre leur intérêt et celui de leur famille. Elle représente les 20 000 professionnels diplômés de la spécialité et les étudiants dans les instances officielles permettant ainsi l’évolution de la profession et la reconnaissance de la plus-value de la puéricultrice. L’ANPDE contribue, en outre, au développement professionnel en organisant des formations DPC et un congrès annuel de haute valeur scientifique.
Contact presse : Sébastien Devillers – Aurasi Communication – sdevil@aurasicommunication.com