La Fédération Nationale des Étudiants en Kinésithérapie (FNEK) représentant l’ensemble des étudiants en kinésithérapie de France, adhérente à la Fédération des Associations Générales Etudiantes (FAGE), se mobilisera ce mardi 6 novembre à 14h, à Paris. Les étudiants souhaitent alerter le gouvernement et l’opinion publique au sujet de leurs conditions d’études et de la qualité de leur formation initiale.
Pendant les deux mois de rentrée étudiante, la FNEK a réalisé un dossier “coût des études”, qui met en évidence l’état d’extrême urgence dans lequel les étudiants se trouvent. Le manque d’accessibilité aux études de kinésithérapie est aujourd’hui une réalité alarmante. Un premier chiffre significatif : 40% des étudiants en kinésithérapie sont issus d’un du groupe groupe socio-professionnel “Cadres et professions intellectuelles supérieures”. Selon une étude de l’INSEE en 2010, ce groupe ne représente que 11,5% de la population générale. La formation en kinésithérapie est-elle réservée aux classes aisées ? Un communiqué de presse sera publié demain afin d’apporter des informations complémentaires à ce sujet.
La caractéristique essentielle à retenir est : l’hétérogénéité de notre formation. De nombreuses disparités sont à déplorer concernant la sélection des étudiants, la qualité de la formation ou les frais de scolarité. La diversité des statuts d’IFMK aggravent d’autant plus ces inégalités.
D’autre part, les étudiants en kinésithérapie souffrent toujours d’une absence de reconnaissance universitaire de leur formation et d’une inégalité en terme d’accès aux aides sociales, vis-à-vis des autres étudiants universitaires.
Afin de se faire entendre, la FNEK se mobilisera mardi prochain, dès 14h, sur Paris. Nous attendons 2 000 à 3 000 étudiants, ce qui correspond à près d’un tiers des étudiants en kinésithérapie de France. Nous souhaitons vivement votre présence à cet évènement, qui ne répond pas seulement à l’inquiétude de quelques étudiants mais bien à un enjeu de santé publique.
Laurianne BUISSON