Avec l’activation du Plan blanc dans plusieurs régions, le SML s’inquiète des modalités d’organisation de la prise en charge des patients non Covid.
Lors de la première vague, la déprogrammation massive d’interventions dans les établissements a été largement préjudiciable aux patients. Pour nombre d’entre eux, cela s’est traduit par une perte de chances et des retards de diagnostics, avec des conséquences qui n’ont as encore été mesurées. Au moment où la deuxième vague est en train de déferler sur le pays, le rattrapage des soins reportés est encore loin d’être effectué.
C’est pourquoi le SML demande au Gouvernement d’agir avec prudence sur les déprogrammations dans les établissements de soins privés et d’agir de manière ciblée, locale et temporaire.
Le SML propose que les établissements de soins privés, qui n’ont pas d’unité Covid, puissent continuer à assurer les interventions déjà programmées et, dans la mesure du possible, à accueillir celles des hôpitaux publics qui ont été amenés à déprogrammer.
En particulier, le SML suggère que les établissements privés puissent continuer d’assurer les interventions nécessitant des anesthésies loco-régionales, les actes relevant de la chirurgie ambulatoire ne nécessitant pas de réanimation, et les explorations fonctionnelles pour lesquelles le retard pris pendant la première vague n’est pas encore rattrapé.
Par ailleurs, le SML souhaite qu’un fil de communication directe et continue, de type « What’s Ap » puisse être déployé de manière à permettre un partage en temps réel des informations relatives à l’organisation des prises en charge. C’est un outil simple qui a manqué au printemps.
Contact presse : Sylvie FONTLUPT, Tél. 06 72 82 42 18