Afin de concentrer les moyens médicaux et mieux faire face à la recrudescence de l’épidémie de SARS-CoV-2, des décisions de déprogrammation d’interventions chirurgicales sont prises dans de nombreuses régions. LE BLOC et AVENIR SPE :
- Demandent instamment que dans ces régions les médecins spécialistes des plateaux techniques lourds soient systématiquement intégrés aux cellules de crise et non pas écartés comme cela se produit malheureusement souvent.
- Rappellent que la déprogrammation d’une intervention chirurgicale reste une décision médicale, du ressort de l’équipe anesthésiste-chirurgien, afin de minimiser les conséquences des retards induits de prise en charge dont l’effet délétère a été constaté lors de la première vague.
- Sont favorables au maintien de l’activité chirurgicale pour les interventions ne nécessitant pas le recours aux unités de surveillance continue (USC).
- Sont favorables à la limitation de l’activité chirurgicale lorsque celle-ci peut nécessiter le recours aux USC, afin de permettre la mobilisation de celles-ci dans la lutte contre le COVID.
- Rappellent que lors de la première vague les établissements ont démontré leur capacité à déprogrammer les interventions en moins de 24H lorsque la situation sanitaire l’a exigé : il n’y a pas donc pas lieu d’anticiper exagérément les décisions de déprogrammation.
Contacts :
LE BLOC – Christine Morges – actu@christinemorges.fr
AVENIR SPE – DGM Conseil – shahan@dgm-conseil.fr