« Jeudi 10 décembre 2020, une rencontre dans un format inédit entre le ministre des Solidarités et de la Santé et les médecins s’est déroulé sous forme d’un live, organisé avec le Conseil de l’Ordre des Médecins. A la suite d’une introduction du ministre louant le travail des médecins durant cette période COVID s’est déroulé un jeu de questions-réponses. « Estelle » a posé clairement la question du reclassement des praticiens hospitaliers nommés avant 2020.
A la question du rattrapage du décalage des 4 ans d’ancienneté et de la reprise de l’ancienneté selon la règlementation en vigueur, la réponse du ministre est assez claire : « la DGOS y travaille, le bon sens doit primer ».
Nous comprenons que le bon sens ne peut être autre, dans ce contexte d’éloges des médecins de surcroît, que de mettre tous les praticiens sur un pied d’égalité en termes d’ancienneté. C’est la demande de tous les praticiens irrités par le reclassement inique, comme en témoignent notre enquête publiée le 8 décembre 2020 ou le nombre de recours envoyés au Centre National de Gestion.
Il s’agit maintenant de traduire ces paroles en actes : le SNPHARE demande au ministre des Solidarités et de la Santé de corriger le reclassement des praticiens hospitaliers en recalculant l’ancienneté de chacun sur la base de la règlementation en vigueur (articles R6152-15 et 17 du Code de Santé Publique) et en reclassant l’ensemble du corps des praticiens dans la nouvelle grille salariale selon les mêmes critères d’ancienneté, ce qui accorderait un gain de 4 ans d’ancienneté à tous les PH nommés avant 2020.
Cette décision acterait un signal évident d’attractivité pour les carrières médicales hospitalières, poursuivant l’ambition du Ségur de la Santé.
Dans le cas contraire, et parce que la colère des praticiens hospitaliers est grande, le SNPHARE saura mobiliser les praticiens, y compris durant une période sensible pour la santé de nos concitoyens. »
Contact: Anne Wernet – anwernet.snphar@gmail.com