En Normandie, après plusieurs semaines de baisse, le taux d’incidence régional repart à la hausse pour atteindre 81,22, contre 70,71 le 8/12. Cette augmentation touche tous les départements, même si les différences intra-régionales restent très marquées. L’Orne est le département le plus touché au sein du territoire normand (154,2 pour 100 000 habitants).
Cette nouvelle augmentation de l’incidence souligne que, malgré les efforts de chacun dans l’application des gestes barrières, nous sommes toujours, à tout moment, face à un risque élevé de reprise du rythme des contaminations.
Concernant les hospitalisations, la tendance à la baisse se poursuit pour le moment avec 1071 personnes hospitalisées le 10/12 (contre 1154 le 7/12) dont 79 en réanimation (contre 93 le 7/12). Elle n’est cependant pas homogène sur la region : dans l’Orne, 181 personnes sont hospitalisées (contre 165 le 7/12).
La saison hivernale est propice à la circulation du virus et sa transmission. Plus que jamais, l’enjeu réside dans le respect des gestes barrières et le repérage précoce des cas positifs, leur isolement et l’identification de leurs contacts. Il s’agit de casser au plus tôt la chaîne de contamination pour freiner l’épidémie. La stratégie « Tester, Alerter, Protéger » et la participation de chacun à ce dispositif sont des conditions indispensables à la réussite de la levée progressive des mesures de confinement, qui reste conditionnée à la maîtrise effective des contaminations.
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Hélène Muller, Attachée de presse
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