Suite au décret du 28 septembre 2020, les praticiens hospitaliers nommés avant 2020 se voient désavantagés de 4 années d’ancienneté par rapport à leurs collègues nommés cette année. La colère gronde au fur et à mesure que ces arrêtés de reclassement leur parviennent, et ne cesse de s’amplifier : la fidélité des praticiens hospitaliers pour l’hôpital public est méprisée !
Notre enquête, publiée le 8 décembre 2020 (https://snphare.fr/fr/blog/posts/enquete-snphare–80–des-ph- sondes-sont-mecontents ), le montre bien : 80 % des praticiens sont mécontents des modalités de la réforme statutaire en cours.
Anomalie flagrante, alors que les arrêtés de reclassement ont été signés le 12 octobre par le Centre National de Gestion (CNG), 44 % des praticiens n’avaient pas encore reçu leurs arrêtés fin novembre, et sont encore nombreux aujourd’hui. Dans un contexte de recours envoyés en masse par les praticiens au CNG, il y a lieu de s’interroger sur les raisons qui freinent certains établissements à transmettre ces arrêtés : faut-il étouffer la colère des praticiens ?