Lancée dès le mois de mai à l’initiative du Dr. Guillaume Legrand, médecin-chef au centre hospitalier Sainte-Marie de Clermont-Ferrand, l’étude nationale Evolu’Psy vise à dresser un état des lieux des mesures mises en place par les établissements de prise en charge en santé mentale pendant la pandémie de Covid-19 et à en évaluer la pertinence perçue, afin d’identifier les bonnes pratiques et de capitaliser sur les enseignements.
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Selon les premiers résultats de l’étude, dès la première phase de la pandémie, « les établissements ont su développer des stratégies d’adaptation rapides voire innovantes pour imaginer des configurations de soins visiblement bénéfiques aux patients ». La crise a ainsi été l’occasion d’« accélérer certaines organisations qui avaient du mal à se mettre en place en psychiatrie ».
Pour le Dr. Guillaume Legrand, « l’épidémie de Covid-19 a nécessité des réorganisations rapides des établissements psychiatriques, et le confinement décidé au niveau national a imposé une limitation des hospitalisations, une réorientation des soins vers les soins à domicile, l’arrêt des activités groupales pourtant si chères aux soins psychiatriques et à la psychothérapie institutionnelle. Le déconfinement annoncé s’avère être un défi majeur pour les établissements psychiatriques. Dans ce contexte, que devons-nous faire ? Revenir totalement en arrière ? Non, il y a une vraie nécessité à poursuivre les adaptations organisationnelles pour protéger les patients. Cette étude doit nous permettre d’évaluer objectivement ces réponses, pour identifier les bonnes pratiques et mesures à pérenniser. »
L’enquête souligne également la nécessité d’améliorer l’hygiène hospitalière et l’effectivité des droits des patients.
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