Pour faire face au COVID-19 et ses variants, il faut rouvrir des lits, recruter des professionnels sur des postes compatibles avec la qualité des soins, et de revaloriser les salaires des soignants.
L’effet salarial du Ségur de la santé est insignifiant : nous passons de -20% à -10% sous le salaire infirmier européen, et la France de la 26ème à la 18éme place sur 29 ! Dans le médico-social et le social, les « oubliés du Ségur » sont toujours obligés de se mobiliser pour obtenir cette première marche de 183 euros.
Dans le même temps, les conditions de travail se dégradent, la charge de travail augmente, les formations sont souvent refusées. La pénibilité de notre profession n’est toujours pas reconnue.
La loi de financement de la sécurité sociale 2021 programme 4 milliards de mesures d’économies, dont 1,4 milliards spécifiques à l’hôpital, pour fermer encore davantage de lits d’hospitalisation :
« améliorer la performance interne » moins 830 millions
« structurer des parcours de soins efficients » moins 215 millions
Pour maintenir la pression sur les pouvoirs publics, le SNPI appelle à participer à la mobilisation unitaire du 8 mars prochain