A l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la FSPF rappelle l’importance du rôle des pharmaciens dans la lutte des violences faites aux femmes.
Devant la recrudescence des violences conjugales constatée lors du premier confinement, au printemps 2020, le ministre de l’Intérieur a chargé les pharmaciens, professionnels de santé de proximité facilement accessibles, d’accueillir les femmes victimes de violences, de recueillir leur parole et de les mettre à l’abri de leur conjoint violent.
Ainsi, grâce à l’action des pharmaciens, 5 femmes ont pu être sauvées, tandis que leur conjoint a été arrêté et condamné pour violences conjugales.
Pour permettre aux officinaux de jouer pleinement leur rôle dans ce domaine sensible, la FSPF va proposer une formation spécifique pour les pharmaciennes et pharmaciens.
Afin de sensibiliser le public, mais aussi les équipes officinales, sur les violences sexistes et sexuelles en entreprise et la nécessité de libérer la parole, la FSPF demande à ses adhérents d’apposer dans leur officine l’affiche éditée par la fédération nationale des Centre d’Information sur le Droit des Femmes (CIDF).
La FSPF soutient également les actions entreprises dans les facultés de pharmacie par les syndicats étudiants et les corpos afin de lutter contre toutes formes de discriminations.
Le réseau FAGE (Fédération des associations Générales étudiantes) se mobilise ainsi pour #NeRienLaisserPasser afin que chacune et chacun puissent s’émanciper et étudier grâce à l’enseignement loin des violences sexistes et sexuelles.
Premier syndicat de pharmaciennes et de pharmaciens de France, la FSPF rappelle que les femmes représentent 55 % de l’ensemble des titulaires d’officines de pharmacie*. Elle est la seule organisation syndicale à s’inscrire dans une dynamique de parité en présentant 8 femmes têtes de listes sur 17 lors des élections pour les URPS qui se dérouleront du 31 mars au 7 avril prochain.
*Source : Ordre national des pharmaciens, 2019.