L’ARS du Nord – Pas-de-Calais avait déjà organisé, le 28 septembre, une réunion à laquelle ont été conviés les quelque 120 laboratoires pharmaceutiques de France. Son objet : échanger autour de la charte de déontologie élaborée par l’ARS pour encadrer les relations entre l’Agence et les entreprises de santé (NB : la charte vise aussi les entreprises de nutrition avec qui une rencontre analogue sera organisée). Pour permettre le dialogue avec l’industrie pharmaceutique, le directeur général de l’Agence, Daniel Lenoir, a rappelé l’importance d’éviter les conflits d’intérêt : « il est important que des règles organisent nos relations, qui sont soumises à deux risques par rapport aux objectifs de santé publique : une dérive commerciale, avec tout ce qu’elle peut comporter d’excès comme on l’a vu dans l’affaire du Mediator, et pour une autorité publique comme l’ARS, une dérive anti-concurrentielle qui conduirait à favoriser un opérateur vis-à-vis des autres. » C’est sur ces deux terrains que les règles fixées par la charte de déontologie proposée aux trente laboratoires représentés permettront d’assurer la transparence des relations de l’Agence avec eux.